Pour commencer avec cette série de maxis, Grasscut présente un morceau à l'esthétique complexe et decomplexée, entre une electronica rêveuse, une folie 8bit et des sonorités naïves. Quelques samples par ci par là, dans un début de morceau un peu étrange (notamment vocalement), avec des percussions sautillantes. Puis vient cette nappe, grosse nappe aux limites des musiques trance, mélodiquement imparable, onirique et pourtant dansante, qui mue ensuite en boucle électro rock (batterie à l'appui) puis en avancée plus noisy, toujours en conservant les avancées du morceau (pour la version album, parceque je ne comprendrais jamais à quoi bon des radio edit, tout le temps tronquées). Le tout finit dans un choeur religieux, samplé dans une église. C'est sans aucune surprise (au départ j'étais convaincu qu'il se cachait lui même derrière le nom Grasscut, surtout par cette nappe énorme) que Nathan Fake vient relooker le morceau pour lui donner une teinte plus dancefloor, lui qui ne retient du morceau que cette montée en puissance pour la décliner au gré de beats moins noisy, plus directs et aux sonorités plus étouffés, dans la veine de son collègue James Holden. Un morceau aux couleurs typiquement house moderne, qui dénature largement l'originale (et c'est tant mieux). Pour finir un autre morceau, plus fascination pour les jeux vidéos, toujoura dans cette veine électronique décalée, avec une gaieté omniprésente qui démontre l'amour de Grascut pour les musiques d'ambiances, ou les supports musicaux en tous genres (musiques de films etc...)
Jammer, lui répond présent aux couleurs de son maxi (jogging jamaiquain), pour un single poings en l'air, comme s'il avait inventé la poudre, dans une boucle typée dubstep sur un flow (...) dans une boucle typée dubstep (...) dans une boucle typée dubstep sur un flow (...) dans une boucle typée dubstep sur un flow (...) dans une boucle typée dubstep sur un flow (...) dans une boucle typée dubstep sur un flow (...) dans une boucle typée dubstep sur un flow (non le maxi n'est pas rayé).
Finalement c'est Andreya Triana qui décline un morceau aux accents typiquement soul, sur une musique epurée, presque céleste, mixé par Bonobo (qui sort un album, bientôt si ce n'est pas déjà fait). Joli morceau (on passera directement sur la version album, encore une fois), où la demoiselle s'arme de choeurs, de violons, et surtout d'un lyrisme vocal soul touchant, sufisamment rythmé pour faire claquer des mains, et faisant écho au fait que bientôt Sade viendra garnir ces pages (et ouais mon gros, t'y échapperas pas, chose dite, chose faite). A noter le remix de Flying Lotus assez interessant, qui donne de grosses tonalités hip hop au morceau de base, en l'étouffant un peu plus, et en insistant sur un pilon beat qui rend la voix de Andreya plus plannante. (Ninja Tune & Big Dada)
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