Après une écoute succinte au casque d'un magasin qui me poussa vers la caisse avec le disque en main, je pensais que Planet µ s'était spécialisé dans la violence y compris dans ces signatures dubstep. Que nenni, même si les corones de ce brave DJ sont effectivement parfois moulinées par une pédale de distortion, la musique de Distance est quand même plus délicate que celle de Jamie Vex'D, pote de label, ou que de Mr Harris, leur maître à tous -quelle drole d'obsession on fait ici. Distance semble typiquement le mec qui s'est interessé aux musiques électroniques suite à son incapacité à intégrer un groupe de metal. Bref, encore un metalleux contrarié. Et quelle option avait-il, ce pauvre bonhomme, si ce n'est celle de trafiquer un fruityloop pour se faire plaisir? On vous le demande. Second album ici décliné sur deux disques: un premier qui semble être purement l'album, un autre une sorte de ...compilation de single (?). Le premier fait son rôle d'album, se construit, monte, redescend, bref, tout le travail "dramatique" tout en tension de l'érection d'un album, envisagé tel quel, alors que le deuxième rassemble un amas de morceaux allant du bon au passable, comme ce terriblement mauvais misfit qui mélange violons classique et guitare trash old school- qui a dit "indigeste"?? Comme souvent dans le genre, les maladresses peuvent largement faire passer un album de bon vers "dispensable", ce qu'est exactement ce disque, à défaut d'être mauvais.
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