lundi 20 avril 2009

ZENI GEVA: Pan!


Je me rappel quand le dernier album de Zeni Geva est sorti, la bio promo commençait par "Zeni Geva are legends". Aujourd'hui -soit 8 ou 9 ans plus tard, le temps passe tellement vite- aller voir ZG sur scène c'est être sur d'aller voir des légendes. Noise depuis le début, brut, composé de KK NULL, le nom qui arrache un sourire aux plus scéptiques, le noise maker japonais himself, de Tabata, ex boredoms et du batteur originel, également artisan chez Ruins, Zeni Geva foule le sol Parisien -ou presque- après une tentative avorté l'an dernier suite à des problèmes familiaux. Je passerai vite sur Stuckometer, j'en attendais plus de ce groupe que la salle a bien vendu sur son site, car je crois qu'en ce moment, le free rock bruyant abstrait et surtout aproximatif ne me fait ni chaud ni froid, si ce n'est que ça m'ennui et que pendant tout leur set, mentalement, je me demandais comment ça se passait entre un promoteur et ce genre de groupe pour boucler une soirée. Ils sont payés pour ça? Derrière, ZG enquille sauvagement, avec un son d'une extrême lourdeur -par rapport à cette sympathique salle, on peut en déduire que dans une plus grosse structure, le trio aurait tout brulé sur son passage. A l'heure ou tant de groupe se tente à une noise qui peut vite pêcher par quelques maladresses, Tokyo envoie une de ses plus brillantes comètes, une de celle qui affiche une maitrise du son, une éxécution exemplaire. Du coup, pas la peine de palabrer des heures sur ce set majoritairement articulé autour du dernier album en date, car simplement, le niveau de ce groupe est au dessus du lot, largement. En un mot comme en cent: Zeni Geva are legends.
ps: On me signal que j'ai oublié de parler du public. Ceux qui passent régulièrement ici savent une chose: je suis un poissard, dès qu'un casse couille vient en concert il me trouve, et se fout à coté de moi. Pire encore , il me poursuivra si jamais je tente une évasion. Cette fois-ci ce n'est pas un mais plusieurs indigènes. Une tribu, car comme le disait Alan Grant au début de Jurassic Park: "ils se déplacent en troupeau". L'équipe nous a prouvé l'interet d'avoir des drealocks - pour des coups de fouets- et d'avoir bien manger a la cantine étant petit -la graisse collante, ca dissuade. Je ne parlerais bien sur pas de la consommation de houblon, signe distinctif des plus beaux énergumènes. Je finirai par dire que l'hygiène et rock'n'roll reste quand même deux notions qui peuvent ne pas aller de paire, car comme me l'a si bien fait remarqué Monsieur Drago pendant un de leurs exercice Decathlon: " En plus ils puent!".

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