Alors que le genre se sursature de groupes médiocres qui jouent plus mal les uns que les autres - car il ne faut pas mentir à nos lecteurs, savoir repéter un seul riff pendant un morceau de 7 minutes n'est en aucun cas une prouesse technique- Fiend fait plaisirs aux oreilles et conforte le consommateur que cette fois, ces deniers n'ont pas été vainement perdus dans un "disque de plus". Avec un line-up assez hallucinant (composé d'anciens... non laissez tombé, vous l'avez déja lu partout) Fiend dépose une poignée de compositions qui vont piocher dans le doom stellaire, inspiré et surtout magnifiquement branlé. La voix d'Heitam, pote d'Adam Jones (je voulais le placer) et MC de Senser (notez avec quelle subtilité je vous amène tout cela pour simplement dire que ça brasse large) va s'encanailler loin de ces performances de frontman techno/hip hop/rock pour aller piocher du coté d'un Ozzy dépossédé du blues originel, accompagner par l'incroyable frappe de Monsieur Doucet, celui la-même qui par son savoir faire rythmique faisait en grande partie et à lui seul une des forces de Kickback (sur scène comme sur les 150 passions). Accelérations, breaks, China placé tout en puissance, Doucet habille et dynamise les compositions tissées par le quatuor tout en aisance et martèlement. Les deux autres qui se partagent les 10 cordes présentes -Heitham assure aussi quelques guitares- ne sont pas en reste, mais ce qui reste en tête, à la sortie de ce trop court disque, c'est qu'il y'avait un moment qu'un disque du genre n'avait pas été simplement ...bon!
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
1 commentaire:
du miel
Enregistrer un commentaire